Wiker au secours des petits commerçants !

La RSE C’est du concret ! Article n°3

Les petits commerçants risquent bien de mettre la clé sous la porte

Depuis le dernier confinement, dans leurs petites boutiques, les coiffeurs, les vendeurs de vêtements, de chaussures, de jouets, de fleurs, les libraires, quincaillers, bijoutiers, cordonniers… s’attachaient à faire respecter les gestes barrières, ils savaient que leur survie en dépendait…Mais le couperet est tombé, ils ont dû fermer pour « raisons sanitaires »… Les mêmes « raisons sanitaires » justifient aussi que la population s’amasse dans les grandes surfaces, mais pas dans les rayons livres…Pourquoi déjà ? He bien pour « raisons sanitaires »… Plus personne ne voit de logique mais le constat est là, les petits commerçants risquent bien de mettre la clé sous la porte. Ceux qui font survivre nos centres-villes, ceux qui font que nous ne consommons pas encore tout à fait sur la base du modèle anglo-saxon et de ses gigantesques centres commerciaux impersonnels, ceux qui font l’exception française, l’Etat vient leur dire de gentiment se retirer du jeu, mais qu’à cela ne tienne, le jeu n’est pas encore fini.

un réseau social local, Wiker, particulièrement adapté à la situation

Plusieurs solutions s’offrent aux petits commerçants pour maintenir leur activité malgré la fermeture et cela passe par une présence en ligne évidemment. Il y a les sites comme sauvetoncommerce.fr monpetit-ecommerce.fr qui défendent le commerce de proximité mais je voudrais m’arrêter sur un réseau social local, Wiker, particulièrement adapté à la situation. Wiker permet aux commerçants d’exposer facilement leurs façon de commercer, leurs coordonnées et s’ils ont des solutions, comme un site de vente en ligne ils peuvent les mettre en valeur, s’ils n’en ont pas, ils peuvent exposer leur catalogue : Wiker s’adapte au commerçant et rend visible son offre, tout simplement. Le réseau social local qui milite depuis sa création pour la redynamisation des centres-villes est présent sur 90 communes… « et ça ne s’arrête pas, j’ai le téléphone vissé à l’oreille ! » confie Dylan Deshayes, le fondateur du réseau social.

Le site a recueilli plus de 5000 visiteurs en un mois, pour une commune de 5000 habitants !

Tout à commencé à Donges (44). Dylan venait de finir ses études d’Ingénieur informatique à Brest, il est ensuite revenu vivre dans sa commune natale où il a constaté avec effroi la fermeture d’une dizaine de commerces en quelques mois, et, « plus les commerces fermaient, moins les gens venaient dans le centre et plus d’autres fermaient encore… » Raconte-t-il. Ces commerces disparaissant ce sont ses souvenirs d’enfance qui s’envolaient avec eux : « je ne pouvais m’y résoudre ». Alors, le jeune homme s’est d’abord demandé pourquoi les habitants désertaient ainsi le centre avant de constater que le centre-ville souffrait d’un manque d’information : les gens pensaient vivre dans un village dortoir, sans centre-ville, mort, ce qui n’était pas encore le cas. Pour y remédier il a tout simplement ouvert une page internet offrant une information de qualité sur la vie du centre. Le site a recueilli plus de 5000 visiteurs en un mois pour une commune de 5000 habitants ! L’aventure Wiker était lancée, les gens sont revenus dans le centre ville de Donges et les commerces ont cessé de fermer, mieux, certains ont rouvert… Aujourd’hui, fort de l’histoire de Wiker dans la ville de son enfance, Dylan Deshayes veut impulser une énergie forte aux commerçants français leur insuffler un peu d’espoir, leur dire qu’avec une bonne information le commerce de proximité survivra.

 

Sébastien Pouquet.

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